Trois grands domaines d’application : l’irrigation agricole, la reprise d’arbres transplantés en milieu urbain et la géotechnique, portance et stabilité des sols.
Irrigation agricole
La tensiométrie ou mesure dans un cadre structuré, de la tension (ou disponibilité de l’eau dans le sol) est une technique universelle, qui permet de piloter tout système d’irrigation, sur tout sol, toute culture, tout climat.
La tensiométrie permet à l’irrigant de maîtriser lui-même sa saison en 10 à 20 décisions, s’adaptant en permanence au contexte sol, plante, climat.
La technique est majoritairement utilisée par les agriculteurs et leur conseiller technique.
Ayant été nous-même agriculteur et conseiller, nous l’avons développée dans ce but, autour de quelques principes simples : abordable, meilleur rapport qualité-prix-service du marché, solidité technique et respect des prescriptions scientifiques, source gratuite, aide à la mise en œuvre pour obtenir du résultat immédiat et pérenne, conseil hebdomadaire en ligne.
La technique est utilisée et validée par tous les instituts de recherche appliquée : CEMAGREF, ITCF, IRSTEA, ARVALIS, CTIFL, CIREA, SERAIL, CETIOM, CEREMA.
Exemples, témoignages, résultats :
En arboriculture, un pilotage professionnel avec Monitor coûte 20 à 30 kg de fruits/ha/an avec l’espoir de gain d’un calibre soit 2 à 3 T/ha/an et des économies de 20 à 50 % en goutte-à-goutte, par exemple.
- Sur le melon : gain de rendement et économie d’eau.
- Sur la semence potagère : meilleur résultat et économies.
- Sur les céréales : le coût est de 1 quintal / ha / an avec un espoir de gain du double, avec optimisation du m3 utilisé.
- Sur le maïs, l’économie en condition non limitante est de 1,5 tour d’eau moyen.
Sur une centaine d’autres cultures irriguées, que nous avons suivies, même constat. La tensiométrie, dans le cadre du suivi agronomique de cultures, permet :
- la mesure en temps réel de l’état hydrique du sol.
- le confort dans le pilotage d’irrigation, permettant de prendre les décisions d’irrigation pour la semaine suivante.
- le suivi du développement racinaire de la culture.
Elle permet également, au niveau économique (voir exemples chiffrés ici) :
- L’économie d’eau : les apports s’ajustent au sol : bon moment, bon volume, bon retour, bonne fréquence..
- Observer le sol, dans lequel se fait la synthèse entre consommations fluctuantes de la plante, apport fluctuant du climat et irrigation hétérogène.
- Le gain de productivité et de qualité : le maintien en confort hydrique sans excès, adapté aux stades de développement améliore la récolte en qualité et quantité.
- La gestion optimale de volumes limités, avec le choix du moment ou critique pour les irrigations possibles.
Reprise d'arbres transplantés
La tensiométrie, observe la sortie des racines de la motte transplantée, pour assurer :
- le suivi de reprise et d’enracinement des arbres transplantés.
- le pilotage essentiel de l’arrosage urbain.
Article très complet sur le “Suivi de reprise et d’enracinement des arbres transplantés grâce aux sondes tensiométriques Watermark”, publié par L. Chabbey, avec en exemple un travail effectué (en collaboration avec Challenge Agriculture) sur les platanes de la Place du marché de Carouge (Genève).
Retour d’expériences et nombreux exemples (une dizaine d’arbres différents) sur “le suivi de la reprise de plantations d’arbres par la méthode tensiométrique” sur le site de l’HEPIA (Haute Ecole du Paysage, d’Ingénierie et d’Architecture).
Géotechnique : portance et stabilité des sols
La tensiométrie est utilisée en Géotechnique, avec plusieurs objectifs :
- Construire en respectant les sols
- Suivre les chantiers à distance
- Surveiller la stabilité des talus
- Comprendre les mouvements sous-chaussée.
- Conforter les constructions sur sol argileux instable
Les différentes applications portent sur :
- La portance des sols : la pression acceptable par un sol, sans déformation irréversible, est la contrepartie de la dépression (ou tension) dans ce sol, au moment en question.
- Le travail des soubassements : le gonflement / retrait des argiles est actionné par la tension.
- La stabilité des talus : la cohésion est générée par la tension. La conséquence est importante pour la sécurité des chantiers.
Exemple d’un travail réalisé avec le CETE de Normandie Centre (Centre d’Études Techniques de l’Équipement) sur la sécheresse et la déformation des routes : Rapport de 2010 sur les constations, installation de matériel sur 5 sites et conclusions.
Dossier technique intitulé “Cohésion apparente des sols non saturés” du CSTC (Centre Scientifique et Technique de la Construction).
La tensiométrie (sondes WATERMARK) est ici utilisée pour mesurer l’effet de succion, en cause dans le mauvais dimensionnement des pentes de certains fouilles, tranchées ou excavations soutenues.